Domaine plutôt spécifique que nous ne maîtrisons pas tous, la fiscalité désigne « les pratiques utilisées par l’ État pour percevoir des impôts et autres prélèvements obligatoires ». Parmi ceux qui touchent directement l’ensemble des contribuables, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qui deviendra bientôt Impôt sur la fortune immobilière (IFI) mérite une attention particulière. En effet, à la vue des demandes croissantes en habitation en France et de la baisse du taux de paiement d’impôts ces dernières années, l’Etat français a promulgué au fil du temps plusieurs lois concernant la défiscalisation immobilière.
La défiscalisation c’est quoi ?
La défiscalisation consiste à mettre en place des dispositifs qui visent à réduire les impôts. Dans le domaine qui nous intéresse, il s’agit d’accorder des avantages fiscaux aux personnes qui investissent dans l’immobilier. Définie par des lois bien précises, elle peut s’appliquer autant sur la construction de logements neufs que sur réhabilitation d’immobiliers anciens.
Comment payer moins d’impôts sur les biens immobiliers ?
Il est capital de bien s’informer et de tout savoir sur les dispositifs de défiscalisation immobilière avant de s’engager dans un quelconque investissement. La raison est que selon la nature de l’immobilier, plusieurs critères sont à prendre en compte afin de pouvoir bénéficier d’une défiscalisation totale ou partielle des revenus. Par exemple, la loi Pinel convient aux investissements de moins de 300 000 euros sur un mobilier neuf tandis que celle de Censi-Bouvard concerne plus la mise en location de Logement Meublé Non Professionnel. Elle s’applique aux niches fiscales se trouvant entre 100 et 200 000 €. Les abattements d’impôts correspondants à ces investissements sont par ailleurs définis par rapport à des durées d’engagement différentes pour chaque dispositif. De même, un investissement locatif dans les territoires d’outre-mer ou un investissement qui dépasse le plafond des niches fiscales est aussi régi par d’autres dispositifs.